L’objet du mois 🔎🐺

22 janvier 2025

👉 Aujourd’hui : le loup d’Eischoll

En 1946, les rapports de petit bétail tué se sont multipliés en Valais, attirant l’attention nationale et internationale. L’identification du coupable était difficile, les grands prédateurs comme l’ours, le lynx, le loup et le gypaète barbu étant considérés comme éteints depuis plusieurs décennies. Les journaux parlaient souvent d’un “monstre”.

Un dompteur consulté convainquit d’abord la police qu’il s’agissait d’une famille de panthères, orientant l’enquête dans cette direction. La population envoya de nombreuses lettres avec diverses hypothèses, allant d’animaux comme le lynx, l’ours, le loup ou le chien, à des théories comprenant des pumas, tigres, hiboux, serpents ou rapaces géants. Après des mois de recherches infructueuses, un loup fut abattu en novembre 1947 à Eischoll, auquel on attribua environ 234 animaux tués.

👉 Ce loup, qui causa tant d’émoi, est aujourd’hui visible au Musée de la nature du Valais

Im Jahr 1946 häuften sich im Wallis Meldungen über getötete Nutztiere, was nationale und internationale Aufmerksamkeit erregte. Da Großraubtiere wie Bär, Luchs, Wolf und Bartgeier seit Jahrzehnten als ausgerottet galten, war die Identifizierung des Täters schwierig. Zeitungen berichteten oft vom “Monster”.

Ein hinzugezogener Dompteur überzeugte die Polizei zunächst, es handle sich um eine Pantherfamilie, was die Ermittlung und Massnahmen in diese Richtung lenkte. Die Bevölkerung sandte zahlreiche Briefe mit vielfältigen Vermutungen: Von Tieren wie Luchs, Bär, Wolf oder Hund bis hin zu Theorien über Pumas, Tiger, Uhus, Schlangen oder Riesengreifvögel. Nach monatelanger erfolgloser Suche wurde im November 1947 ein Wolf in Eischoll erlegt, dem 234 gerissene Nutztiere zugeschrieben wurden.

👉 Dieser Wolf, der so viel Aufregung verursachte, ist heute im Naturmuseum in Sitten zu sehen.

📷 Loup d’Eischoll au Musée de la nature du Valais, loup d’Eischoll préparé et crâne © Musées cantonaux du Valais. Photos : Nicolas Kramar, Heinz Preisig, carte des dégâts ©swisstopo, légendes Simona Ruffener

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